Article copié sur http://veze-news.over-blog.com/ publié par M Le Maire de Cruviers Lascours
Dans le cadre de la Réforme territoriale, Monsieur le Préfet du Gard a envoyé à nos mairies sa proposition de Schéma Départemental de Coopération Intercommunale. Ce schéma signe un rattachement de force de notre Communauté de Communes de la Région de Vézénobres au Grand Alès. Nous ne pouvons raisonnablement pas laisser le Préfet persister dans cette triple faute de bon sens : géographique, historique et prospective.
Géographiquement, le Préfet fonde toute sa démonstration sur un postulat aussi « incontestable » qu'erroné : « le renforcement de la Communauté d'Agglomération du Grand Alès en Cévennes permet d'inclure dans son périmètre des communes qui, incontestablement, appartiennent à l'aire urbaine d'Alès et se situent sur sa zone d'influence ». Même s'il faut avoir une vision dynamique du territoire, il n'est pas juste d'affirmer que notre Communauté de Communes de la Région de Vézénobres, qui est par définition composée de petits villages (qui le resteront même à l'horizon 2030 d'après les prévisions du futur SCOT du Pays Cévennes) appartient à une aire urbaine. Quant à la « zone d'influence » d'Alès, elle est sans doute remarquée ça et là, mais est aujourd'hui largement contrebalancer par des jeux d'influences multiformes, chacun d'entre nous diversifiant ses « identités » géographiques, plus du tout réductibles à la vie professionnelle. L'argumentaire autour du « bassin de vie », plus évident pour Saint Ambroix ou la Grand Combe, semble d'ailleurs à géométrie variable.
Géographiquement, le Préfet fonde toute sa démonstration sur un postulat aussi « incontestable » qu'erroné : « le renforcement de la Communauté d'Agglomération du Grand Alès en Cévennes permet d'inclure dans son périmètre des communes qui, incontestablement, appartiennent à l'aire urbaine d'Alès et se situent sur sa zone d'influence ». Même s'il faut avoir une vision dynamique du territoire, il n'est pas juste d'affirmer que notre Communauté de Communes de la Région de Vézénobres, qui est par définition composée de petits villages (qui le resteront même à l'horizon 2030 d'après les prévisions du futur SCOT du Pays Cévennes) appartient à une aire urbaine. Quant à la « zone d'influence » d'Alès, elle est sans doute remarquée ça et là, mais est aujourd'hui largement contrebalancer par des jeux d'influences multiformes, chacun d'entre nous diversifiant ses « identités » géographiques, plus du tout réductibles à la vie professionnelle. L'argumentaire autour du « bassin de vie », plus évident pour Saint Ambroix ou la Grand Combe, semble d'ailleurs à géométrie variable.
Historiquement, la proposition préfectorale ne tient compte ni des populations, ni de la construction communautaire. Notre Communauté de Commune de la Région de Vézénobres est « naturelle » au sens d'une certaine logique, harmonie et cohérence. A part quelques rares individualités, souvent politisées, l'ensemble des élus et des administrés a toujours manifesté son attachement total à la Communauté de Communes, alors même qu'absolument aucun mouvement populaire ne s'est jamais montré en faveur du Grand Alès. Pas à pas depuis 18 ans, la CCRV a bâti un « archipel de villages » disposant de services aux populations qu'on ne retrouverait pas au Grand Alès, en tout cas pas dans les mêmes conditions financières pour les familles, les entreprises et les communes.
Pour l'avenir, notre Communauté de Communes est non seulement viable légalement (au-dessus du seuil des 5 000 habitants), mais aussi viable économiquement. Notre forte croissance démographique témoigne d'une nouvelle attractivité rurale, source de richesses et de ressources. Ce nouveau développement impose une structure, des services et des projets adaptés à cette nouvelle ruralité créative et innovante. La Communauté de Communes de la Région de Vézénobres, d'ores et déjà communauté de services, est prête à affronter les nouveaux enjeux économiques et humains qui s'offrent à elle, notamment en se transformant en une communauté de projets.
C'est pourquoi, cet appel au bon sens invite les Conseils municipaux à émettre un avis défavorable, par voie délibérative, à la proposition de Monsieur le Préfet du Gard et à lui signifier une contre-proposition claire et simple : permettre à la Communauté de Communes de la Région de Vézénobres de continuer à vivre et à progresser ensemble à 16 communes.
C'est pourquoi, cet appel au bon sens invite les Conseils municipaux à émettre un avis défavorable, par voie délibérative, à la proposition de Monsieur le Préfet du Gard et à lui signifier une contre-proposition claire et simple : permettre à la Communauté de Communes de la Région de Vézénobres de continuer à vivre et à progresser ensemble à 16 communes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Exprimez vous ici, dans cet espace